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  • “Marie Gailland s’attache à une tonalité intime dans ses Poèmes sauvages, où cet aspect découle de l’introspection favorisée par ce moment singulier qu’est la création, propice à la réactivation des souvenirs les plus profondément enfouis.
    Dans ces œuvres, l’espace se peuple d’écheveaux, de figures en équilibre tandis que des « corps » aux déformations expressionnistes s’arrachent à la matière picturale. Les traits figurent des « bonshommes » aux formes approximatives et élémentaires plus que des personnages.
    Leurs silhouettes et l’espace dans lequel elles flottent, instable, gazeux, ont perdu en pesanteur. Sans considé- ration pour les détails, cernées de contours nerveux, plus ou moins épais, elles sont sous-tendues par une certaine coloration dramatique.”

    Julia Hountou